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Les partis de la majorité au Parlement flamand (N-VA, CD&V, Open Vld), ainsi que Groen et Vooruit, ont déposé une motion conjointe réclamant à la Cour des Comptes un audit des frais de consultance des autorités flamandes, une controverse qui agite le Landerneau politique au nord du pays depuis un mois.
C'est la vice-présidente CD&V du gouvernement flamand, Hilde Crevits, qui avait allumé la mèche le 23 mai en indiquant que les autorités avaient dépensé, depuis le début de la législature, 1,5 milliard d'euros en consultance.
Prenant en compte d'autres critères, le ministre-président Jan Jambon (N-VA) avait, le lendemain, estimé ce coût à 640 millions d'euros. Une semaine plus tard, le ministre des Finances et du Budget Matthias Diependaele (N-VA) faisait état d'un montant de 42 millions d'euros, mais sur la seule année 2022.
À la demande de Vooruit et du PTB, M. Jambon a présenté une liste de 135.000 lignes de facturation. Cette liste est consultable au parlement mais ne peut quitter le bâtiment.
La Cour des comptes examine déjà, actuellement, l'impact des économies sur le personnel dans l'administration flamande. Ces économies sont souvent mises en balance avec l'augmentation des coûts de consultance, alimentant le soupçon que l'achat d'expertise externe compense en réalité la réduction du nombre de fonctionnaires.