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Les actions de protestation menées dans les services publics cette semaine touchent aussi les prisons, le personnel pénitentiaire ayant débuté un mouvement de grève de 24 heures hier/mardi à 22h00. Mercredi en fin de matinée, l'administration pénitentiaire indiquait que la grève concernait des établissements pénitentiaires dans les trois régions du pays et qu'elle avait "un impact réel sur le régime des détenus, tel que l'annulation des visites des familles et des proches".
Les prisons les plus impactées sont celles d'Anvers, de Beveren, de Gand, de Louvain Central, de Malines, de Merksplas, de Saint-Gilles, de Tongres et de Turnhout. A Jamioulx, les préaux ont pu être organisés le matin mais les visites n'ont, en revanche, pas pu l'être. Les préaux n'ont pas pu être organisés en Maison d'arrêt à Lantin et des policiers ont été appelés en renfort lors de la pause de nuit. Enfin, à Mons, il n'y a pas été possible d'organiser des visites et il n'y a pas eu non plus de mise au travail pour les détenus.
En outre, un renfort policier a dû être demandé pour la prison de Saint-Gilles et de Haren.
Le mouvement de grève entend dénoncer des coupes budgétaires mettant à mal le service rendu au public, la pénurie de personnel et une charge de travail trop élevée.