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Les entités dont le déficit budgétaire dépasse 5 % devraient perdre leur dotation fédérale. Ce sera une des propositions sur lesquelles se penchera le congrès de la N-VA durant le week-end du 13 mai prochain. Le parti veut en outre réformer complètement le revenu d'insertion et rendre les frais de garde d'enfants déductibles à 100 % - actuellement à 45% -.
La N-VA n'a pas une grande tradition de congrès de contenu programmatique. C'est seulement la quatrième fois que le parti permet à ses membres de s'exprimer sur celui-ci.
Les détenteurs d'une carte de parti reçoivent, dans un délai de deux semaines, 100 propositions qu'ils sont libres d'amender, mais c'est la direction du parti qui décide des amendements qui seront soumis au congrès. Tout ce qui touche au confédéralisme ne peut être amendé. Ces principes ont été fixés en 2014.
Une des propositions les plus marquantes est le blocage automatique de la dotation fédérale pour les entités fédérées dont le déficit budgétaire est supérieur à 5 % ou dont le ratio d'endettement est supérieur à 150 %.
Une autre proposition porte sur l'affectation du revenu de subsistance. Pour la N-VA, l'allocation mensuelle ne doit plus être versée intégralement sur le compte. Une partie serait payée en chèques-repas et une autre partie serait versée directement sur le compte de l'école s'il y a des enfants en âge scolaire. Les personnes résidant légalement en Belgique depuis moins de cinq ans n'en bénéficieraient plus. Les nouveaux arrivants devraient compter sur une allocation liée, par exemple, à l'enregistrement auprès du VDAB - le pendant flamand du Forem et d'Actiris - et à la participation à des cours de formation.
En ce qui concerne les pensions, la N-VA estime que la période de référence est de 45 années de travail pour une pension complète.