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Les étudiants travaillent plus et sont prêts à poursuivre cette tendance vu la nouvelle législation sur la réduction des cotisations sociales et la réforme des rythmes scolaires, selon l'étude annuelle menée auprès de 1.000 jeunes par l'agence Randstad, révélée mardi.
Ils sont toujours plus de trois étudiants sur quatre occupés durant l'été, avec un taux d'emploi plus important en Flandre (82%) et à Bruxelles (80%) qu'en Wallonie (69%).
Si seulement trois sondés sur dix confiaient avoir un emploi durant le reste de l'année, en 2004, lors de la première étude annuelle de Randstad, ils sont aujourd'hui trois sur quatre à faire ce choix. Moins d'un jeune sur six déclare par contre ne pas cumuler avec les cours.
En moyenne, les étudiants avec un job bossent 66 jours par an, soit 6 de plus qu'en 2022.
Près de trois sondés sur quatre annoncent leur intention de travailler plus de 475 heures dès cette année et d'ainsi profiter de la nouvelle législation, depuis le 1er janvier 2023, selon laquelle un étudiant peut prolonger jusqu'à 600 heures par an.
La réforme des rythmes scolaires pousse également les jeunes jobistes à enchaîner les prestations : plus d'un sur deux confirme qu'il compte travailler plus suite à ce nouveau calendrier. La période des vacances d'été est d'ailleurs plus plébiscitée.
Le commerce de détail reste le secteur qui sollicite le plus les étudiants devant l'horeca, les loisirs, les entreprises de production et le non marchand. Mais un écart important entre les sexes se révèle dans les salaires : les hommes touchent en moyenne 1,40 € de l'heure de plus que les femmes.
Enfin, 45% des interrogés disent avoir accepté un travail étudiant pour compenser la hausse du coût de la vie. Et quatre sur dix disent avoir demandé à leur employeur d'augmenter leur nombre d'heures pour la même raison.