Accueil Actu Belgique Politique

Mise au point de la CNAPD après une manifestation controversée

La Coordination Nationale d'Action pour la Paix et la Démocratie (CNAPD) a publié lundi une mise au point après la manifestation controversée qu'elle a co-organisée à la fin février pour réclamer la paix en Ukraine. Elle a accusé des personnes extérieures d'avoir détourné le mot d'ordre et justifié la propagande du régime de Vladimir Poutine.

Le 26 février, quelque 1.600 personnes ont pris part à un rassemblement pacifiste à Bruxelles contre la guerre en Ukraine dont l'un des messages centraux était la mise en oeuvre des moyens diplomatiques pour amener les belligérants à un cessez-le-feu.

L'action, initiée par la Plateforme Europe for Peace & Solidarity a bénéficié du soutien d'une trentaine d'organisations, dont Vrede.be, le mouvement de solidarité internationale Intal et la communauté catholique de Sant'Egidio. Les jeunes écologistes soutenaient également la manifestation, de même que le COMAC, mouvement des jeunes PTB. Certains des messages vus durant cette manifestation qui rassemblé 1.600 personnes ont suscité la polémique, par exemple ceux qui accusaient l'OTAN d'être le responsable du conflit ou exprimaient des sympathies envers les séparatistes du Donbass soutenus activement par Moscou.

La semaine passée, Génération Engagés -les jeunes des Engagés- ont annoncé qu'ils quittaient la CNAPD en signe de protestation après la manifestation, rapportait La Libre.

"Des groupes et individus extérieurs à l'appel de la manifestation s'y sont infiltrés en tentant d'en détourner le mot d'ordre pour chercher à justifier la propagande du régime de Vladimir Poutine et ses velléités impérialistes. La CNAPD condamne ces slogans en contradiction flagrante tant avec l'appel à manifester qu'avec nos propres prises de position", a dit l'association dans un communiqué.

"Les messages centraux de cette manifestation portaient sur l'instauration urgente d'un cessez-le-feu et la poursuite d'une politique de paix active. Des revendications qui ont engendré des questionnements légitimes, mais également des caricatures injustes", a-t-elle ajouté.

À lire aussi

Sélectionné pour vous