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La coalition rassemblant les syndicats et divers acteurs de la société civile appelle à un nouveau rassemblement mercredi prochain à 10h00 devant le cabinet du ministre de la Justice pour demander aux parlementaires de ne pas voter le projet de loi "anti-casseurs", même amendé, annonce la CSC mercredi dans un communiqué.
"Même avec les amendements, le projet de loi Van Quickenborne reste dangereux pour les mouvements sociaux", souligne le syndicat chrétien qui qualifie ces amendements de "cosmétiques et insuffisants"
Le libellé du texte revu et "corrigé" voici peu par le gouvernement réuni en comité restreint (kern, ndlr) ne protège en effet toujours pas "ni les actions de grève, ni l'action syndicale au sens large, ni l'action collective de quelque mouvement social que ce soit", poursuit la CSC.
L'organisation déplore par ailleurs que le terme "rassemblement revendicatif" n'ait pas été abandonné dans la nouvelle mouture du texte et même si les grèves en sont exclues, "rien ne garantit que les juges l'appliqueront de cette manière", poursuit la CSC. Le fait qu'il s'agisse désormais d'un rassemblement de plus de 100 personnes ne change pas grand-chose à la donne, ajoute le syndicat.
Aussi, le projet de loi, tel qu'il existe, n'empêchera jamais des personnes qui ont l'intention de "casser", de passer à l'acte, conclut la CSC.