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Plus de nouveaux travailleurs en soins de santé viennent d'un autre secteur, selon Acerta

Le nombre de personnes ayant abandonné un emploi dans un autre secteur pour rejoindre celui des soins de santé (afflux latéral) est en augmentation en Belgique, affirme lundi l'entreprise de services RH Acerta dans un nouveau rapport. À l'inverse, de moins en moins de jeunes diplômés ont travaillé dans les soins de santé en 2022.

En termes de pourcentage, les plus de 35 ans sont de plus en plus nombreux à commencer une nouvelle carrière dans les soins. Ainsi, dans les tranches d'âge des 36-45 ans et 46-55 ans, ce nombre a augmenté d'un peu plus de 8% entre 2021 et 2022. La tranche supérieure (56-65 ans) a même connu une hausse de 55,8%. En chiffres absolus, leur nombre reste toutefois bien inférieur, précise Acerta. A contrario, le nombre de jeunes de moins de 25 ans et de 26-35 ans ayant commencé une carrière dans les soins de santé a respectivement diminué de 16,9% et de 5,9%.

En conséquence, l'âge moyen dans le secteur a grimpé de 37 à 39,5 ans en cinq ans. "L'allongement de la durée du bachelier pour les infirmiers (et infirmières, NDLR) repousse automatiquement l'âge d'obtention du diplôme. Cette situation peut être renforcée par la tendance selon laquelle plus d'étudiants mettent plus de temps à terminer leur trajet de formation. Mais la cause principale est l'augmentation de la proportion d'afflux latéral", selon Angelo Montesi, responsable du développement commercial non-marchand chez Acerta.

Le succès de cet afflux latéral s'explique, selon l'entreprise, par la crise du coronavirus "qui a poussé les gens à réfléchir à la suite de leur carrière", mais aussi aux incitants financiers et aux mesures prises par les autorités pour rendre le secteur plus attractif et accessible.

L'analyse d'Acerta est basée sur les chiffres émanant de 800 établissements de soins.

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