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"Je ne crois pas que la structure de la police doit être changée de manière radicale", a affirmé mardi la ministre de l'Intérieur Annelies Verlinden, en clôturant les États généraux de la police.
Deux ans après le lancement de ce grand exercice d'introspection et d'analyse, les experts des États généraux ont remis un rapport de 700 pages d'avis et de recommandations. Ils avaient déjà produit un rapport intermédiaire l'an dernier, que le texte final confirme.
Le rapport met surtout l'accent sur l'inclusion, la formation et la numérisation, selon Mme Verlinden (CD&V), qui a souligné les efforts déjà entrepris dans ces domaines. À ses yeux, la structure de la police ne doit pas être transformée de manière radicale. "Ce n'est pas toujours une question d'engager plus de personnes et plus de moyens, mais plutôt la manière dont nous les utilisons au mieux", a-t-elle jugé.
En matinée, les syndicats policiers s'étaient attroupés devant les portes de l'hôtel Plaza, à Bruxelles, où se tenait l'événement de clôture des États généraux. Ils protestent depuis plusieurs semaines contre le report de l'accord salarial qui devait entrer en vigueur le 1er janvier dernier et contre l'extinction annoncée du système des NAPAP (Non activité préalable, système de fin de carrière permettant d'arrêter le travail quelques années avant la pension).
"Les syndicats policiers restent un important partenaire de la concertation, a commenté la ministre. Ils devraient se retrouver dans plusieurs volets de ce rapport, dont l'inclusion et l'amélioration du lieu de travail. Mais je présume qu'ils auront peut-être un point de vue différent sur d'autres volets".