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Le Vlaams Belang s'est déclaré dimanche convaincu, lors d'un congrès tenu à Lierre (province d'Anvers), que l'élan en vue d'une indépendance de la Flandre sera donné en 2024, après les élections législatives et régionales prévues le 9 juin de l'année prochaine.
Le parti d'extrême droite, en tête dans les sondages au nord du pays, a présenté à cette occasion une feuille de route sur l'après-élections.
Pour le Vlaams Belang, il est crucial que le parti puisse former une majorité flamande avec la N-VA, ont indiqué certains participants au congrès, qualifié de "communautaire". Faute de quoi, le plan pour l'indépendance de la Flandre tombera à l'eau.
L'élan pour l'indépendance sera donné l'année prochaine, prédit le parti, qui se voir émerger comme le plus important à l'issue des scrutins de juin prochain, ce qui lui donnera l'initiative pour former le futur gouvernement flamand. "De plus, il y a la possibilité que la formation d'un gouvernement fédéral devienne impossible", a déclaré dimanche l'eurodéputé Gerolf Annemans.
Alors que la N-VA souhaite la scission de la Belgique à partir du niveau fédéral, le Vlaams Belang veut partir du parlement flamand. Une déclaration de souveraineté y serait votée, après quoi une période de négociations pourrait suivre avec la Wallonie. "Idéalement, un traité de divorce suivra après cette période de négociations, comme nous l'avons vu avec le divorce tchéco-slovaque" en 1992, a expliqué M. Annemans.
Bruxelles deviendrait alors également une partie de la Flandre. C'est la seule solution possible, assure le parti, car la ville est complètement encerclée par le territoire flamand.
"Nous offrons aux Bruxellois une ville bilingue dans laquelle les droits des francophones seront pleinement respectés", a assuré le président du VB, Tom Van Grieken.