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Le Premier ministre Bart De Wever s’en est pris au député d’opposition Vincent Van Quickenborne (Open Vld), jeudi en séance plénière de la Chambre. En commission, le libéral flamand avait monopolisé la parole pendant environ 23 heures. «Une personne adulte ne se comporte pas ainsi», a lancé le chef du gouvernement fédéral.
L’incident est survenu au moment où M. De Wever a répondu à une question d’Irina De Knop, collègue de parti de Vincent Van Quickenborne. Dans sa réponse, le Premier ministre a fait implicitement référence à plusieurs reprises au Courtraisien et à sa très longue intervention de la veille.
L’ancien ministre de la Justice a alors invoqué à plusieurs reprises un «fait personnel», ce qui lui donnait le droit de répondre à M. De Wever. «Tout est un fait personnel pour vous. Je pense que vous avez un problème personnel», a lancé Bart De Wever.
Vincent Van Quickenborne a finalement obtenu la parole. Le député a justifié son attitude. Il entendait retarder et dénoncer le projet de la coalition Arizona d’appliquer des méthodes de datamining (croisement de données) au Point de contact central des comptes et contrats financiers (PCC) de la Banque nationale afin de lutter contre la fraude et la criminalité fiscales. L’Open Vld estime qu’on foule au pied le secret bancaire tout en inversant la présomption d’innocence.
M. Van Quickenborne a également qualifié de «méprisable» l’insinuation selon laquelle il aurait un «problème personnel». «J’ai effectivement un problème avec le fait que vous et votre gouvernement veulent surveiller en permanence les comptes bancaires de 11 millions de Belges», a répondu le député.



















