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Un centre de prise en charge des violences sexuelles (CPVS) a été inauguré lundi à Namur par le centre hospitalier régional Sambre et Meuse (CHRSM) site Meuse, les services de police et le parquet namurois, en présence de la secrétaire d'État à l'Égalité des chances et des genres, Sarah Schlitz (Ecolo).
Des CPVS sont déjà opérationnels à Bruxelles, Gand, Liège, Anvers, Louvain, Charleroi, Roulers et Genk. Namur est donc le neuvième centre de ce type en Belgique et un dixième sera ouvert à Arlon dans le courant de l'année afin d'offrir une couverture géographique optimale.
Le CPVS namurois ouvrira officiellement ses portes dès jeudi. Se voulant être un lieu d'accueil rassurant, il est situé à proximité mais en dehors du complexe du CHRSM site Meuse, dans un bâtiment entièrement dédié. Sur place, au numéro 143 de l'avenue Albert 1er, les personnes victimes de violences sexuelles pourront bénéficier de soins médicaux, d'un support psychologique et de tout le nécessaire pour que soit menée une enquête médico-légale. Le lieu, accessible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, verra notamment cohabiter des gynécologues, des infectiologues, des psychologues ou encore des infirmiers légistes. Les éventuelles plaintes pourront également être prises directement sur place par des inspecteurs de police spécialement formés.
Le centre namurois est né de la collaboration entre le CHRSM, les 13 zones de police de l'arrondissement judiciaire de Namur et le parquet de Namur, avec le soutien de l'Institut pour l'égalité des femmes et des hommes. SOS enfants et les Maisons de Justice.
À l'échelle nationale, les CPVS sont portés, coordonnés et financés par la secrétaire d'État à l'Égalité des genres et des chances, Sarah Schlitz (Ecolo), et co-financés par le ministre des Affaires sociales et de la Santé publique, Frank Vandenbroucke (Vooruit).