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Un vote de confiance au parlement chamboule le premier jour du couple royal à Prétoria

Un vote de confiance au parlement sud-africain a chamboulé, en dernière minute, le programme de la visite d'État belge. Plusieurs déclarations que devaient prononcer les chefs d'État ont notamment disparu de l'ordre du jour jeudi.

La délégation belge a atterri mercredi à Pretoria, la capitale administrative de l'Afrique du Sud, mais la cérémonie de bienvenue en compagnie du président sud-africain, Cyril Ramaphosa, et de la ministre du Développement social Lindiwe Zulu, n'a eu lieu que jeudi matin à 11h00 locales (10 heures HB). Les festivités ont été cadencées par l'inspection des troupes tandis que l'hymne de la Brabançonne et quelques coups de canon résonnaient en arrière-plan.

Mercredi, la présidente de l'Assemblée sud-africaine Nosiviwe Mapisa-Nqakula, du parti ANC au pouvoir (Congrès national africain), a survécu à un vote de confiance, adopté à une large majorité de députés. Le vote faisait suite à une motion du parti des Combattants pour la liberté économique (EFF, radical de gauche), exigeant la démission du président Cyril Ramaphosa. Répondant à l'appel du parti de bloquer le pays, plusieurs milliers de manifestants s'étaient rassemblées lundi, dans la capitale, pour exprimer leur mécontentement à l'égard des politiques économiques. Des dizaines d'arrestations ont eu lieu en marge du mouvement de protestation.

En raison du vote, qui se tenait au siège du parlement au Cap, certains ministres belges n'ont pas réussi à rentrer à temps à Pretoria. La cérémonie à l'Union Building, à savoir le siège du gouvernement sud-africain situé au point culminant de Pretoria, a dès lors commencé avec une heure de retard. Les déclarations des deux chefs d'État ont par ailleurs disparu de l'ordre du jour.

Les autorités sud-africaines ont en outre sensiblement réduit le nombre de convives invités au banquet d'État jeudi soir.

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