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Une personne LGBT+ sur trois a été victime de violence physique au cours des deux dernières années, selon une étude menée auprès de 936 personnes de cette communauté par l'hôpital universitaire de Gand et le "Transgender Infopunt" qui y est installé.
Cela va de la bousculade aux jets de projectiles, mais des cas plus graves, comme des étranglements, ont aussi été mentionnés. Un nombre tout aussi important de personnes disent avoir été victimes de violence matérielle (destruction de biens, vitre de voiture cassée, etc.), de manière isolée ou à plusieurs reprises. Plus de 60% des personnes interrogées disent avoir été victimes de violence sexuelle ces deux dernières années. Ces violences sexuelles vont de remarques à caractère sexuel non désirées, regards déplacés, à des attouchements ou actes sexuels forcés.
Environ 93% des répondants déclarent avoir aussi subi des violences verbales et psychologiques: insultes, moqueries ou "curiosité indiscrète".
L'enquête a été commandée par le ministre flamand de l'Intégration et de l'Égalité des chances Bart Somers (Open VLD). Ce dernier a réagi avec stupeur, jeudi, aux résultats. "Nous avons fait d'énormes progrès en tant que société [...] mais il apparait qu'une très grande partie de la communauté LGBTI est confrontée à la violence."
C'est la première fois que cette enquête d'opinion a été menée. Le but étant, à terme, de suivre l'évolution du problème.