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Ce matin, une action syndicale était prévue du côté de l'aéroport de Charleroi. Depuis 7 heures, un barrage filtrant est installé et des piquets de grève sont mis en place au niveau des accès de l'aéroport.
"Il y a beaucoup de trafic, mais les voitures ne sont pas totalement à l'arrêt", explique Sébastien Capette, journaliste RTL Info sur place ce vendredi matin. "Des tracts sont distribués aux conducteurs".
Les syndicats mènent cette action en réponse au gouvernement, qu'ils accusent de ne pas tenir ses promesses concernant les salaires et les fins de carrières.
"En front commun, on fait une action de sensibilisation pour expliquer le mouvement de grogne des policiers et les conséquences que ça aura, à terme, sur la population", explique Philippe Bailly, président provincial pour le SLFP Police.
"Les demandes sont de quatre types : D'abord, de respecter les accords signés, car le gouvernement les a balayés. Ensuite, c'est le respect par une couverture sociale correcte et de pouvoir rendre le métier à nouveau attractif, car il y a un gros problème de recrutement et enfin avoir un départ à la pension à un âge respectable, et pas à 67 ans, comme c'est le cas actuellement", précise-t-il.
Hall encombré
Selon Eddy Quaino, délégué permanent CGSP, l'action porte ses fruits avec un hall des départs plus encombré qu'à l'habitude.
Sur place, les délégués syndicaux se sont rassemblés à un rond-point donnant accès à l'aéroport où ils distribuent des tracts de sensibilisation aux automobilistes qui se dirigent vers l'aéroport. Au sein du terminal, les policiers exercent également, comme annoncé, des contrôles renforcés. Ce qui allonge les opérations et les files.
"Toutefois, et c'est très bien ainsi, on sent que les passagers qui avaient un vol ce matin ont pris leurs dispositions et sont arrivés bien à l'heure. Ce qui rend la situation tout à fait gérable", a indiqué Eddy Quaino.