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Face aux vagues de chaleur qui frappent les destinations du sud, de plus en plus de vacanciers optent pour des séjours dans le nord de l’Europe. Une tendance en forte hausse, malgré un coût parfois élevé.
Les étés deviennent de plus en plus chauds dans les grandes destinations touristiques traditionnelles comme la France, l’Espagne, l’Italie ou la Grèce.
Face à ces températures extrêmes, une nouvelle tendance émerge : la "coolcation", contraction de "cool" (frais) et "vacation" (vacances). L'idée ? Privilégier des lieux où il fait bon vivre en été, comme la Scandinavie ou l'Islande, où les températures avoisinent les 20°C en plein mois d’août.
Cette tendance se reflète déjà dans les chiffres : selon les tours-opérateurs, les réservations vers des pays comme la Suède, la Norvège, le Danemark et l'Islande ont bondi de 30 à 40 % en trois ans.
Outre la fraîcheur, ces destinations offrent aussi des paysages grandioses et de vastes espaces naturels, un atout majeur pour les voyageurs en quête de dépaysement.
Un coût plus élevé
Si ces destinations attirent de plus en plus de touristes, elles restent aussi parmi les plus chères au monde. La Norvège, le Danemark, la Suède et la Finlande figurent d’ailleurs dans le top 20 des pays les plus onéreux pour voyager.
Kathy Stoffen, responsable d’une agence de voyage spécialisée dans les pays nordiques, le confirme : "Effectivement, ça a un coût, je ne peux pas dire le contraire".
Un séjour en Scandinavie peut coûter jusqu’à deux fois plus cher qu’un voyage en Espagne. Mais certaines destinations restent plus accessibles, comme la Suède ou le Danemark, où "il est possible de partir pour une semaine, ferry et logement compris, pour environ 1 000 euros par personne".
Le motorhome, une alternative économique
Pour réduire la facture, une solution séduit de plus en plus de voyageurs : le motorhome. Ce mode de transport permet de découvrir ces vastes territoires en toute liberté, tout en économisant sur l’hébergement.
C’est la meilleure solution
Gaëtan Quinet, gérant d’une société spécialisée à Gembloux, explique : "C’est 30 à 40 % des réservations entre fin mai et fin septembre. C’est la meilleure solution parce que vous pouvez vous arrêter où vous voulez, tant que vous respectez la nature"
Pour Séverine, une adepte des voyages dans le Nord, le coût élevé reste relatif : "Ce qu’on paye aussi, c’est l’expérience et les paysages qu’on verra probablement qu’une seule fois dans sa vie. Et ça, ça n’a pas de prix".
Malgré un budget plus conséquent, la "coolcation" séduit un nombre croissant de vacanciers à la recherche de fraîcheur et d’authenticité. Une tendance qui pourrait bien s’installer durablement dans le paysage du tourisme estival.


















