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« On parle beaucoup de la cosmétique coréenne sur les réseaux sociaux, et il y a à boire et à manger », prévient d’emblée Bernadette Blouard. Selon la dermatologue, ces produits appartiennent souvent à une catégorie grand public, « moins coûteuse et donc souvent moins bien étudiée ». Si les fabricants coréens sont « des gens sérieux », explique-t-elle, ils n’ont rien inventé : « Ils réutilisent des ingrédients que nous connaissons très bien en Europe, où la qualité de la cosmétologie est particulièrement intéressante, même supérieure à celle des États-Unis. »
Attention aux produits sans label européen
La dermatologue met en garde contre les achats en ligne non encadrés : « Ce qu’il faut craindre, c’est l’allergisation, surtout quand la cosmétique n’est pas bien étudiée. » Elle insiste sur l’importance du label européen, très strict, garant de la sécurité des produits vendus légalement. « Les produits français, espagnols ou belges répondent à un cahier des charges précis.
Mais si vous achetez via des sites non officiels, vous risquez de tomber sur des copies sans contrôle », souligne-t-elle. Ces produits peuvent contenir des substances allergènes, voire provoquer des brûlures. « Le pire, c’est qu’on ne sait même pas toujours ce qu’il y a dedans », regrette-t-elle.
Pas besoin de huit étapes pour bien faire
Quant aux fameuses « skincare routines » à rallonge popularisées sur TikTok et Instagram, Bernadette Blouard relativise : « Pourquoi pas, tant que les produits sont de qualité et bien utilisés. » Mais elle refuse qu’on en fasse une norme culpabilisante. « On donne presque l’impression qu’il faut huit étapes pour bien faire, c’est faux. » Pour elle, une routine simple suffit : « Un bon produit d’hygiène, une crème hydratante adaptée à son type de peau, à son âge et à la saison, et vous êtes déjà bien. »


















