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Anne Davreux reçoit aujourd'hui un petit boîtier qu'elle doit installer dans son habitation.
"C'est le boîtier qui va rester dans notre maison pendant trois mois, pour qu'il y ait une analyse du taux de radon dans ma maison", explique-t-elle.
Si le taux dépasse les 300 becquerels par mètre cube dans son salon, Anne devra s'inquiéter.
"Comme je sais que c'est la deuxième cause pour le cancer du poumon, ça m'inquiétait", explique cette citoyenne.
Le radon est un gaz radioactif présent naturellement dans les sols et qui se diffuse dans les maisons. Aérer quelques minutes le matin et le soir est un moyen parmi d'autres pour l'évacuer.
Suite à la crise énergétique, les gens ont tendance à moins aérer, ce qui n'est pas une bonne chose.
"On entend quand même qu'effectivement, avec la crise énergétique, les gens ont peur de perdre de la chaleur, explique Patricia Deckers, chargée de projet au service Sami-Lux de la province du Luxembourg. Le radon est un gaz qui s'accumule à l'intérieur et si on aère pas, il s'accumulera davantage. Donc oui, clairement, cet hiver, on a un petit peu peur des conséquences".
Le service recommande de continuer à bien aérer car cela permet aussi d'évacuer l'air humide, ce qui réduit ensuite la consommation d'énergie pour chauffer l'habitation.
Et si le taux de radon s'avère trop important, il est parfois nécessaire de prendre d'autres mesures : installer par exemple un extracteur pour que le gaz n'atteigne pas l'intérieur des maisons.