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L'Opération Télévie 2024, qui s'est clôturée ce week-end, a permis de récolter plus de 12 millions d'euros. Grace aux généraux dons, un chercheur sur deux en cancérologie peut poursuivre ou entamer une recherche pour essayer de trouver des solutions, soigner et guérir les cancers. C'est au FNRS de déterminer les projets prioritaires.
"On a reçu 170 demandes de financement, de projets de recherche, qui vont être déposés, et qui sont en train d'être examinés par la communauté scientifique. Cette commission va se réunir le 27 mai et va classer ces projets en fonction de l'originalité, l'intérêt, la qualité", explique Véronique Halloin, secrétaire générale FNRS.
Tous les jours, de nouveaux défis que les chercheurs tentent de relever. C'est à eux que va une partie des dons.
"D'abord, il va payer de jeunes chercheurs, qui vont faire des doctorats et à qui on va confier une question. Et on compte sur leurs forces vives et leur énergie, leur motivation pour mener à bien cette recherche", ajoute Akeila Bellahcène, directrice de recherche FNRS.
Chaque année, la recherche progresse et on améliore la compréhension de certains mécanismes : "C'est très très important d'essayer de comprendre les mécanismes par lesquels les patients vont récidiver et donc vont développer des tumeurs qui résistent à notre arsenal thérapeutique", explique encore Akeila Bellahcène.
Chaque année, en moyenne 80 projets et 180 chercheurs sont financés grâce au Télévie.