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Le Skyr est en pleine progression chez nous. Ce yaourt islandais est de plus en plus présent, ces dernières années, dans les rayons de nos supermarchés. Un carton plein qui intrigue certains, mais que les diététiciens comprennent. Les clients, eux, sont visiblement satisfaits de ce yaourt, bien plus épais que ceux que l'on connaît habituellement.
"C'est un produit assez sain. Cela a été recommandé par une diététicienne, donc j'en consomme", "C'est un produit intéressant pour tout sportif", racontent par exemple ces consommateurs. Les ventes, depuis 2020, ne cessent d'augmenter, atteignant une hausse de 30%. Mais concrètement, comment expliquer le succès de ces yaourts ? Sans doute par une grande richesse en protéines.
Consommer un yaourt classique, c’est retrouver dans 100g seulement 0,1g de protéines, contre 100 fois plus pour le Skyr. Et quatre grammes de matières grasses dans le yaourt
contre 0 pour le Skyr. Ce qui en fait un produit fort recommandé par les diététiciens. "Sa première caractéristique, c'est son taux élevé en protéines", confirme immédiatement Narjis El Mahjoubi, elle-même diététicienne à Bruxelles. "Surtout par rapport aux autres produits laitiers. Mais il y a aussi son ton plus bas en glucides et en lipides, c'est ce qui en fait un produit phare ces dernières années".
Alors qu’un kilo de yaourt traditionnel coute environ 4 euros, le Skyr peut couter près du double du prix. La raison ? Le Skyr nécessite deux fois plus de lait dans sa fabrication.