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La part des taxes environnementales dans le total des contributions a baissé en Belgique entre 2008 et 2022, selon des chiffres publiés mardi par le Bureau fédéral du Plan à la demande de l'Institut des comptes nationaux (ICN). De 5,3% en 2008, elle est montée jusqu'à 6,2% en 2019 avant de retomber à 5,2% en 2022.
En valeur absolue, les recettes ont progressé presque chaque année entre 2008 et 2022, sauf en 2020, année du Covid-19, et en 2022, sous l'effet de la crise énergétique. Sur cette période, elles ont augmenté de 52%, passant de 8,1 milliards d'euros à 12,3 milliards.
"En dépit de l'introduction de trois nouvelles taxes environnementales en 2022, les recettes totales des taxes environnementales ont baissé cette année-là. Cela s'explique par la suppression de la surcharge fédérale intégrée dans le tarif de transport pour l'éolien offshore, le recul des recettes des accises sur les huiles minérales, de la cotisation fédérale sur l'électricité et le gaz et de la cotisation flamande au Fonds Énergie", détaille le Bureau du Plan.
Sur la période étudiée, les taxes environnementales se composaient en moyenne comme suit: 68% sur l'énergie, 27% sur les transports, 5% sur la pollution et moins d'un pourcent sur les ressources.
Elles se répartissaient entre les entreprises (52%), les ménages (42%) et des entreprises et ménages non établis en Belgique (3%). Le reste n'a pu être imputé par le Bureau.