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La Bourse de New York marquait le pas mercredi avant une décision monétaire de la banque centrale américaine (Fed) et après une rare série de douze séances positives d'affilée.
L'indice Dow Jones cédait 0,10%, le Nasdaq, à forte coloration technologique était stable (0,00%) et le S&P 500 reculait de 0,13% vers 13H50 GMT.
La veille Wall Street avait signé sa douzième séance consécutive dans le vert au coeur d'une saison des résultats d'entreprises de bonne facture.
L'indice Dow Jones avait grappillé 0,08% à 35.438,07 points. Le Nasdaq avait grimpé de 0,61% à 14.144,56 points et l'indice élargi S&P 500 avait pris 0,28%, à 4.567,46 points.
"La Fed entre en scène, qui va relever les taux sur les fonds fédéraux de 25 points de base pour les fixer entre 5,25% et 5,50%", a averti Patrick O'Hare de Briefing.com reflétant les paris unanimes du marché. La banque centrale avait fait une pause dans ses hausses de taux lors de sa dernière réunion monétaire en juin.
"La nouvelle sera annoncée à 18H00 GMT mais c'est surtout le sermon du président Jerom Powell à 18H30 GMT qui va capter toute l'attention du marché", a-t-il ajouté.
"Il va souligner que la Fed ne pense pas à réduire les taux et que ceux-ci sont susceptibles de rester plus élevés plus lontemps pour s'assuer que l'inflation est sous contrôle", estime encore l'analyste.
Le marché obligataire restait stable, les rendements sur les bons du Trésor à dix ans s'affichant comme la veille à 3,88%.
Du côté des résultats, Microsoft perdait 3,13% à 13H45 GMT après des résultats meilleurs que prévu mais un ralentissement de la croissance de ses activités dans le secteur phare du cloud (informatique à distance).
Le géant des logiciels et un des leaders de l'intelligence artificielle a dégagé des bénéfices de 20,1 milliards de dollars sur un chiffre d'affaires de 56,2 milliards au quatrième trimestre, en hausse respective sur un an de 20% et 8%. Ombre au tableau: le groupe a averti que son activité dans le cloud n'allait pas augmenter de façon aussi rapide que par le passé.
Alphabet, la maison mère de Google, pour sa part s'envolait de 6,30% à 130 dollars après avoir ravi le marché avec 74,6 milliards de dollars de chiffres d'affaires et 18,4 milliards de bénéfice net au deuxième trimestre.
Malgré ces résultats encourageants aux yeux des investisseurs, le numéro un mondial de la publicité numérique subit un contexte peu propice aux dépenses publicitaires.
Après la clôture, les résultats de Meta (+1,59%) sont attendus.
L'avionneur Boeing s'appréciait de +5,60% à 226 Dollars, après avoir annoncé une perte moins importante qu'anticipée. Le constructeur aéronautique a accusé un déficit de 149 millions de dollars, quand les analystes tablaient sur une perte de 212 millions. Mais un an plus tôt, le groupe affichait un bénéfice de 193 millions.
C'est le quatrième trimestre d'affilée que Boeing affiche une perte mais elle est bien moindre qu'au premier trimestre (425 millions). Côté chiffre d'affaires, l'avionneur a surpassé le consensus avec 19,75 milliards de dollars entre avril et juin (+18% sur un an).
Le titre de Coca-Cola restait stable (-0,05%) après avoir annoncé un chiffre d'affaires en hausse de 6% d'avril à juin à 12 milliards de dollars. Le groupe a toutefois souffert de l'effet défavorable des taux de changes. La société a vu ses volumes de ventes stagner, mais elle a été aidée par sa politique de hausses des prix.