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Le brasseur Heineken a annoncé mercredi, en marge de la présentation de ses résultats trimestriels, avoir trouvé un acheteur pour ses activités en Russie. Le groupe néerlandais a demandé une autorisation aux autorités locales afin de pouvoir céder cette filiale. Une fois ce feu vert obtenu, il communiquera l'identité de l'acheteur et d'autres détails liés à l'opération.
Peu après l'invasion russe en Ukraine, le deuxième brasseur mondial avait fait savoir qu'il cherchait à quitter le pays. Les ventes d'Heineken avaient alors été interrompues, mais l'entreprise y écoulait encore bon nombre d'autres marques. Heineken souhaitait se débarrasser de ses activités russes mais précisait qu'il était difficile de conclure une transaction en raison des changements législatifs permanents.
Le fait qu'Heineken poursuive ses activités en Russie en lançant même de nouvelles marques sur le marché malgré la guerre avait attiré quelques critiques. Le groupe avait même présenté ses excuses il y a quelques semaines pour sa communication "ambiguë".
Il avait cependant ajouté que les travailleurs sur place auraient perdu leur emploi si Heineken se retirait sur-le-champ et que l'entité aurait fait faillite avec la perspective d'être nationalisée par la suite.