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La contre-offensive de Kiev "n'avance pas si vite", admet la présidence ukrainienne

La contre-offensive de Kiev, confrontée à la résistance des forces russes, "n'avance pas si vite", a admis vendredi le chef de l'administration présidentielle ukrainienne Andriï Iermak.

"Aujourd'hui, elle n'avance pas si vite", a déclaré M. Iermak à un petit groupe de médias, dont l'AFP, concédant que les combats étaient difficiles. "Si nous voyons que quelque chose ne va pas comme il le faudrait, nous le disons. Personne ne va embellir" la situation, a-t-il ajouté.

M. Iermak a par ailleurs assuré que les alliés occidentaux ne mettaient pas la pression sur Kiev à ce sujet. "Il n'y a aucune pression, juste une question: 'Comment pouvons-nous encore vous aider?'", a-t-il assuré.

L'Ukraine ne négociera pas avec la Russie tant que les troupes de Moscou seront sur le territoire ukrainien, a par ailleurs soutenu Andriï Iermak, considéré comme le bras droit du président Volodymyr Zelensky. "Notre position est très claire. Même penser à ces négociations n'est possible qu'après que les troupes russes quittent notre territoire", a déclaré le responsable. "Tout le monde comprend que nous n'allons pas parler aux Russes" avant cela, a-t-il conclu.

Plus tôt vendredi, le colonel Mykola Ourchalovitch a déclaré que l'armée ukrainienne avait progressé dans le cadre de sa contre-offensive de 1,7 kilomètre en une semaine en direction de Melitopol, dans la zone sud du front. Les forces armées ukrainiennes "continuent de mener des opérations offensives" en direction de Melitopol, une importante ville ukrainienne sous contrôle de la Russie, a-t-il assuré.

Mykola Ourchalovitch, un représentant de la Garde nationale ukrainienne, a précisé qu'autour de Kherson, "les forces de défense vont continuer de faire pression sur l'ennemi" via des opératoins de reconnaissance et de combat pour "préparer la zone en vue d'actions offensives".

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