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Congrès PS: Delga appelle à voter Mayer-Rossignol qui croit la victoire "possible"

Carole Delga, présidente de l'Occitanie et figure du PS, a appelé samedi les militants à voter Nicolas Mayer-Rossignol, maire de Rouen et candidat à la tête du parti, qui pense la victoire "parfaitement possible" face au patron sortant Olivier Faure.

"Si je soutiens Nicolas, c'est parce que nous avons la même vision de la société", a expliqué lors d'un point de presse à Toulouse Mme Delga, au côté de M. Mayer-Rossignol, évoquant aussi un "même attachement à la lutte contre l'extrême droite".

"On considère que la police, elle protège, qu'elle ne tue pas", a-t-elle dit, en référence aux propos polémiques de M. Mélenchon, chef de file des Insoumis, sur les forces de l'ordre.

"On considère les entreprises comme une nécessité pour créer de la richesse et après mieux la partager", a-t-elle par ailleurs souligné.

La ligne pro-Nupes du patron sortant du PS Olivier Faure a terminé vendredi en tête du vote des socialistes (49,15%) devant celle de M. Mayer-Rossignol (30,51%), la troisième candidate, la maire de Vaulx-en-Velin Hélène Geoffroy obtenant 20,34%.

Les militants doivent départager les deux finalistes jeudi, Mme Geoffroy ayant appelé à voter pour M. Mayer-Rossignol.

"Nous sommes challengers mais la victoire est parfaitement possible", estime ce dernier pour qui le vote de vendredi exprime une "attente pour le renouveau et le rassemblement" au PS.

"Le renouveau parce qu'il faut que ça change, il faut mettre de l'air, de l'air frais, il faut ouvrir les portes et les fenêtres (du parti, NDLR) et puis le rassemblement parce que notre parti a été trop fracturé", a-t-il souligné.

Mme Delga a jugé que la démarche de "Refondations", courant créé à l'automne et animé par M. Mayer-Rossignol, avait bien "pris" auprès des militants parce qu'ils "ont senti qu'il y avait un vrai collectif, une vraie attitude positive et qu'on n'était pas là pour dézinguer les autres".

"On ne peut pas continuer dans ces guerres perpétuelles", a-t-elle dit.

"Il faut que le parti socialiste redonne envie de parti et plus envie de partir", a résumé M. Mayer-Rossignol.

Concernant la Nupes, il a plaidé pour une ligne "alliés sans être alignés", estimant que l'alliance au sein de la gauche devait se faire sur des positions claires concernant l'extrême droite, le rapport à l'Europe, à la République et à la laïcité.

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