Partager:
Les militants Setca du non-marchand se sont réunis en congrès vendredi pour définir leurs principales résolutions pour les quatre années à venir. Ils ont voté à l'unanimité pour la réduction collective du temps du travail, principale revendication de la prochaine manifestation du secteur, le 13 juin.
Le congrès organisé ce vendredi à Bruxelles portait sur la charge de travail et faisait suite à une enquête menée en 2022 auprès de près de 5.000 personnes des différents secteurs du non-marchand. Trois axes d'action ont été définis sur base des réponses reçues : la durée du temps de travail, l'intensité durant les heures de travail, et les sollicitations de plus en plus fréquentes en dehors du temps de travail.
Les militants du Setca ont voté pour la réduction collective du temps de travail, avec maintien du salaire et embauche compensatoire, comme principale revendication du syndicat socialiste pour les quatre années à venir.
Si le syndicat s'est félicité des derniers accords du non-marchand obtenus en Wallonie qui introduisent cette réduction collective du temps de travail dans certains secteurs, seulement pour les travailleurs en fin de carrière, il demande une concertation avec les gouvernements du fédéral et des entités fédérées pour généraliser la mesure. Le Setca souhaite avancer "vers une norme de temps de travail à temps plein adaptée aux conditions physiques et mentales d'un être humain en bonne santé".
L'organisation syndicale rappelle que cette revendication constituera l'un des principaux messages portés le mardi 13 juin lors d'une manifestation en front commun, à Bruxelles, du secteur non-marchand.
