Partager:
Une action syndicale de la police a débuté, lundi matin, devant la centrale nucléaire de Tihange, dans l'entité liégeoise de Huy. Celle-ci rassemble une centaine d'agents qui réclament notamment de meilleures conditions de travail et des mesures pour une meilleure attractivité du métier de policier.
Une centaine de policiers se sont rassemblés, lundi dès 6h30, devant l'entrée du site nucléaire tihangeois, au carrefour de l'avenue de l'Industrie, à Tihange. Ils devraient y rester jusqu'aux environs de 10h00, ont annoncé les organisateurs du front commun syndical de police à l'agence Belga.
Un barrage filtrant empêche la fluidité du trafic et provoque d'importants embarras de circulation, notamment sur la nationale 684 qui relie Villers-le-Bouillet à la vallée de la Meuse.
Les représentants syndicaux précisent que cette action s'inscrit dans un plan visant à mettre en évidence le manque d'attractivité du métier de policier ainsi que l'aspect pénibilité/dangerosité. Le gouvernement est invité à se remettre autour de la table des négociations pour discuter d'un véritable aménagement de fin de carrière pour les policiers (congé préalable à la pension), d'une revalorisation salariale correcte attendue depuis 22 ans, ainsi que d'un meilleur financement de la police pour assurer un service de qualité aux citoyens.
"Pour la CGSP, cette action s'inscrit également dans la semaine d'actions visant l'amélioration et le financement des services publics", précise le permanent syndical Eddy Quaino.
"Nous avons choisi le site de Tihange car il illustre les surprofits engendrés par certains à l'heure où le pouvoir d'achat des citoyens est mis à mal. Par ailleurs, ce sont les agents de sécurisation de la police fédérale (DAB) qui doivent assurer la surveillance des centrales. Or, ce service est en déficit d'au moins 300 membres de personnel", indique encore Eddy Quaino à l'agence Belga.