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Nouvelles révélations sur la tuerie des Chevalines, célèbre "cold case" français: une piste précise est privilégiée

Nouvelles révélations dans l’affaire de la tuerie de Chevaline, en France. Selon le média français Le Parisien, la piste d’un "tireur professionnel" ayant agi "sans mobile" serait à présent privilégiée par les enquêteurs.

Si le mystère autour du quadruple meurtre perpétré en Haute-Savoie en septembre 2012 reste entier, le profil de l'auteur se préciserait à la suite d'une reconstitution, qui a eu lieu en octobre 2024. D'après les informations du quotidien Le Parisien, le suspect aurait agi "sans mobile." La piste d’un "tireur professionnel issu des forces spéciales militaires" serait à présent privilégiée par les enquêteurs. 

Un expert "dans le domaine du tir et de la tactique au sein de l’armée de terre" a indiqué que, "compte tenu de la précision des tirs", le suspect devait être "très expérimenté", précise Le Parisien. La piste du tueur à gages aurait été écartée, car "l’arme utilisée (Luger P06) présente une forte probabilité d’enrayage".

 

Cette affaire présenterait par ailleurs des "similitudes troublantes" avec un autre meurtre, celui du Nivellois Xavier Baligant, sur une aire de repos en Meurthe-et-Moselle en 2011. Dans cet autre cold-case, les enquêteurs parlent également d'une ancienne arme, d'une absence de mobile apparent, d'un lieu isolé...

Ce jour-là, Xavier Baligant, 29 ans, était de retour de vacances. Il a été exécuté vers 2h du matin. Ses deux enfants qui étaient dans la voiture ont été épargnés. 

Rappel des faits

Le 5 septembre 2012, un Britannique d'origine irakienne de 50 ans, Saad al-Hilli, son épouse de 47 ans et sa belle-mère de 74 ans avaient été retrouvés morts dans leur voiture, tués de  plusieurs balles dans la tête, sur une route de campagne près de Chevaline, non loin du lac d'Annecy. Un cycliste de la région, Sylvain Mollier, 45 ans, avait également été abattu.

L'une des fillettes du couple al-Hilli, âgée de 7 ans, avait été grièvement blessée tandis que la seconde de 4 ans, recroquevillée sous les jambes de sa mère, en était sortie indemne.

Le pôle national chargé des dossiers non résolus ("cold cases") basé à Nanterre a récupéré le dossier en septembre 2022 et tente d'élucider cette affaire au retentissement international.

En mai 2024, de nouvelles analyses ADN avaient été demandées par les juges d'instruction. Une nouvelle remise en situation avait ensuite été organisée le 17 octobre 2024 en Ile-de-France pour tenter d'élucider le quadruple meurtre. À la suite de la reconstitution, le profil du suspect se préciserait.

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