Partager:
Renault a confirmé le redressement de ses comptes au premier semestre en publiant jeudi un bénéfice net de 2,1 milliards d'euros, le groupe dirigé par Luca de Meo affichant une marge opérationnelle record à 7,6%.
Grâce à des ventes axées sur le haut de gamme, le chiffre d'affaires du groupe français a atteint 26,8 milliards d'euros, en progression de 27,3 % par rapport à un premier semestre 2022 très faible.
Renault attribue cette révision au succès de ses nouveaux lancements, vendus dans des finitions supérieures, pour les SUV Arkana et Austral, la Mégane électrique, ainsi que les modèles de sa marque économique Dacia.
"L'effet prix, positif de 8,8 points, continue à avoir un fort impact et reflète la politique commerciale du groupe, privilégiant la valeur sur le volume des ventes, ainsi que des hausses de prix pour compenser l'inflation des coûts et une optimisation des remises commerciales", a indiqué Renault dans un communiqué.
Les problèmes logistiques de l'année 2022 sont presque dépassés et le groupe Renault a vu ses ventes rebondir légèrement au premier semestre avec 1,1 million de véhicules vendus (+13% sur un an).
"Ces résultats sont le fruit de nos efforts continus de réduction des coûts depuis trois ans et de notre stratégie centrée sur la valeur, combinée aux premiers bénéfices d'une offensive produits sans précédent", s'est félicité Luca de Meo. "Nos fondamentaux n'ont jamais été aussi sains et solides".
Renault a présenté par ailleurs mercredi les nouveaux termes de son alliance avec Nissan, qui comprend un rééquilibrage à terme de leurs participations croisées, à 15% chacun du capital de l'autre.
Le constructeur japonais s'est également engagé à investir jusqu'à 600 millions d'euros dans la future filiale électrique du Losange, Ampere, un engagement moindre qu'attendu.