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Biden reconnaît l'existence de son septième petit-enfant pour la première fois

Le président américain Joe Biden a reconnu pour la première fois publiquement vendredi l'existence de la septième de ses petits-enfants, à la suite de critiques de l'opposition républicaine sur son attitude à l'égard de cette fillette.

"Notre fils Hunter et la mère de Navy (l'enfant en question, ndlr), Lunden, travaillent ensemble à bâtir une relation qui sert au mieux les intérêts de leur fille, afin de préserver sa vie privée du mieux possible à l'avenir", a écrit le démocrate dans un communiqué.

Joe Biden affirme que lui et son épouse Jill "ne souhaitent que le meilleur pour tous (leurs) petits-enfants, y compris Navy".

Selon le site spécialisé People, qui cite une source proche du dossier, la résolution le mois dernier d'un litige entre Hunter Biden et Luden Roberts sur la pension alimentaire, a permis une évolution des échanges entre le couple présidentiel et leur petite-fille.

"Il faut se souvenir que des procédures judiciaires assez litigieuses avaient lieu entre les parents de Navy il y a encore quelques semaines. En tant que grands-parents, les Biden suivent l'exemple de Hunter", a déclaré cette source à People.

Le président américain s'était retrouvé sous le feu des critiques d'élus républicains affirmant que le fait qu'il n'ait jamais mentionné l'existence de Navy jurait avec son image publique de bon père de famille.

Début juillet, une cheffe de file des républicains au Congrès, Elise Stefanik, avait qualifié l'attitude de Joe Biden à l'égard de sa petite-fille de "froide, sans-coeur, egoïste et lâche", dans un entretien au Daily Mail.

La filiation d'Hunter Biden avait été établie par un test de paternité. Mais la fillette n'a, selon la presse américaine, jamais rencontré son père ni ses grands-parents paternels.

Les frasques d'Hunter Biden, qui a longtemps bataillé contre des addictions à la drogue et à l'alcool et est actuellement accusé de fraude fiscale, ont régulièrement défrayé la chronique et il est l'une des cibles préférées de l'opposition républicaine.

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