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L'armée israélienne affirme mardi avoir tué un commandant du Hamas lors d'une frappe aérienne survenue dans la nuit de lundi à mardi. Le mouvement islamiste palestinien indique de son côté que la frappe a coûté la vie à cinq personnes, dont le maire de Maghazi.
Israël affirme avoir abattu Hatem Alramery, qui faisait partie de l'aile militaire du Hamas. Cet individu serait responsable de tirs de roquettes vers Israël depuis le camp de réfugiés de Maghazi, dans le centre de la bande de Gaza.
Selon le Hamas, une frappe aérienne sur un bâtiment de Maghazi a tué cinq personnes, dont Hatem Al-Ghamri, le maire de la ville. L'organisation terroriste ne confirme pas qu'il occupait un poste militaire important. Selon Israël, il s'agit bien de la même personne et la différence d'orthographe résulte de la transcription de l'arabe.
L'armée israélienne a par ailleurs affirmé avoir tué lundi un terroriste à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza. Son identité n'a pas été divulguée mais celui-ci aurait participé à l'attaque sanglante contre Israël le 7 octobre dernier.
Cette attaque a entraîné la mort de 1.170 personnes en Israël, en majorité des civils tués le jour même. Plus de 250 personnes ont par ailleurs été enlevées pendant l'attaque et emmenées à Gaza où 130 sont toujours détenues, parmi lesquelles 34 sont mortes selon l'armée. En représailles, Israël a lancé une offensive de grande envergure contre le territoire palestinien, qui est entrée dimanche dans son 7e mois. Plus de 33.300 personnes sont mortes sur la bande de Gaza, la plupart des civils, selon le ministère de la Santé du mouvement islamiste palestinien.
Israël s'est juré d'anéantir le Hamas, qui a pris le pouvoir en 2007 à Gaza et est considéré comme une organisation terroriste par les États-Unis, Israël et l'Union européenne.