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Les Israéliens sont descendus de nouveau samedi dans la rue pour protester contre la réforme judiciaire voulue par le gouvernement, quelques jours après que le Premier ministre Benjamin Netanyahu a promis de faire avancer ce projet controversé.
A Tel-Aviv, les manifestants se sont rassemblés comme chaque semaine depuis plusieurs mois, brandissant des banderoles sur lesquelles on pouvait lire "Israël brûle" et traitant M. Netanyahu d'"ennemi de la démocratie".
Bien qu'aucun chiffre de participation n'ait été communiqué dans l'immédiat, les manifestations hebdomadaires ont régulièrement rassemblé des dizaines de milliers de personnes.
Depuis janvier, les manifestants protestent contre la réforme du gouvernement, l'un des plus à droite de l'histoire d'Israël, qui vise selon ses partisans à rééquilibrer les pouvoirs en diminuant les prérogatives de la Cour suprême, que l'exécutif juge politisée, au profit du Parlement.
Les détracteurs de la réforme estiment au contraire qu'elle risque d'ouvrir la voie à une dérive illibérale ou autoritaire.
M. Netanyahu a annoncé fin mars une "pause" dans le projet pour donner une "chance [...] au dialogue", mais a promis le 18 juin de faire avancer les travaux sur le projet de réforme qui divise profondément le pays.
"Nous nous réunirons cette semaine et commencerons les mesures pratiques", a déclaré M. Netanyahu, sans fournir davantage de détails.
L'annonce du Premier ministre est intervenue quelques jours après l'annonce par les deux principaux chefs de l'opposition israélienne, Yaïr Lapid et Benny Gantz, de la suspension de leur participation aux pourparlers.
M. Lapid avait alors accusé M. Netanyahu "de faire croire qu'il était ouvert à la discussion".