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Plus de 110.000 Stambouliotes ont soumis une demande aux autorités de leur ville afin de faire tester leur habitation pour les normes antisismiques, a annoncé mercredi Ekrem Imamoglu, le maire de la ville turque.
Bien qu'Istanbul n'ait pas été touchée par le violent séisme qui a fait plus de 50.000 morts dans le sud du pays et en Syrie début février, plusieurs scientifiques estiment que la métropole aux 16 millions d'habitants pourrait être frappée dans les années à venir par un tremblement de terre d'une magnitude supérieure à 7.
L'épicentre de cette catastrophe attendue se trouverait à une quinzaine de kilomètres de la ville, dans la mer de Marmara. Toujours selon les spécialistes, le séisme aurait 60% de chance d'atteindre une magnitude de 7,4 d'ici 2030.
À l'instar de la région touchée il y a quelques semaines, le parc immobilier d'Istanbul n'est pas "à l'épreuve des tremblements de terre", ce qui pourrait engendrer de lourds dégâts ainsi que plusieurs dizaines de milliers de pertes humaines.
M. Imamoglu souhaite donc "une mobilisation sans condition" et à grande échelle. Il veut renforcer les bâtiments, augmenter les budgets alloués aux normes antisismiques (évalué pour l'instant à 18 milliards de dollars) et modifier certaines lois. De plus, l'édile souhaite également l'abandon des amnisties concernant les infractions à la construction.