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Des dizaines de milliers de personnes ont participé samedi dans plusieurs villes, dont Toulouse, Nantes ou Bordeaux, à des marches des fiertés, brandissant les traditionnels drapeaux arc-en-ciel, dans une ambiance festive.
La police a comptabilisé 14.000 manifestants à Toulouse, ainsi qu'à Nantes, et 4.900 à Bordeaux, où ils ont déambulé autour de l'hypercentre jusqu'à la rive droite de la Garonne.
"Uni.e.s pour ne pas crever", "nous ne sommes pas à guérir" ou "faites l'amour, pas la gay-re", pouvait-on lire à Toulouse sur certaines des pancartes, souvent écrites en anglais, alors que de nombreuses personnes dansaient avec enthousiasme au rythme de la musique diffusée par les chars du défilé.
"Ca ne fait pas très longtemps que j'assume ma lesbianité. Cette marche est une occasion d'être fière de moi-même", explique à l'AFP Anne, 50 ans, une manifestante toulousaine qui ne souhaite pas donner son nom de famille.
Sa compagne Marie, 60 ans, se dit "militante politique". "Je fais les marches depuis 40 ans et continuerai à les faire jusqu'à ce que mort s'ensuive", précise-t-elle, souriante, avant d'ajouter: "C'est ma vie".
Apo, 24 ans, veut, elle, "l'égalité pour toutes et tous". "Il faut qu'on soit libre dans nos actes sexuels consentis", affirme-t-elle encore.
Organisée par le collectif Pride Toulouse avec le soutien de la mairie de la Ville rose, du département de la Haute-Garonne et d'organisations politiques, dont EELV, ou syndicales, comme la CFDT, la 28e marche des fiertés toulousaine a cette année pour slogan: "Libre d'aimer en toute liberté".