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Au moins sept personnes ont perdu la vie lors d'une attaque qui a visé mardi un village du nord-est de la République démocratique du Congo (RDC) et attribuée à des rebelles du groupe armé ADF (Forces démocratiques alliées), a rapporté mercredi la radio onusienne Okapi, citant des sources locales.
Les victimes, des femmes et des enfants en quête de vivres, ont été surprises dans la forêt par ces rebelles d'origine ougandaise à proximité du village d'Idohu, situé dans au sud du territoire d'Irumu.
Ces rebelles fuyaient un assaut conjoint mené par les Forces armées de la RDC (FARDC) et l'armée ougandaise (les "Uganda Peoples Defence Forces", UPDF) qui ont intensifié depuis la semaine dernière leurs opérations contre les groupes armés dans la région de Tchabi et Boga, au sud d'Irumu, ont indiqué des sources locales citées par Radio Okapi, parrainée par l'ONU.
Selon le coordonnateur de la société civile locale, Dieudonné Malangayi, le bilan de sept morts pourrait s'alourdir, car les recherches d'autres corps se poursuivent dans la zone.
L'armée ougandaise est présente depuis fin 2021 dans cette région, pour une opération conjointe lancée avec l'armée congolaise pour lutter contre les ADF.
Les ADF sont à l'origine des rebelles ougandais majoritairement musulmans qui ont fait souche depuis le milieu des années 1990 dans l'est de la RDC, où ils sont accusés d'avoir massacré des milliers de civils. Ils ont fait allégeance en 2019 au groupe djihadiste État islamique (EI), qui les présente comme sa branche en Afrique centrale et revendique certaines de leurs actions.