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Le secteur culturel et créatif bruxellois se montre résilient en temps de crise

Une étude commandée par hub.brussels à la VUB met en lumière la résilience dont les secteurs culturels et créatifs (CSS) bruxellois ont fait montre au sortir de la crise du coronavirus. "Ces secteurs ont fortement souffert de la crise, mais ont depuis connu une reprise nette et encourageante", souligne la VUB.

Aujourd'hui, les secteurs culturels et créatifs représentent 22.000 entreprises à Bruxelles, contre environ 25.000 en 2019, avant la crise du coronavirus. Ces secteurs génèrent plus de 100.000 emplois et un chiffre d'affaires de plus de 13 milliards d'euros, ce qui se traduit par une valeur ajoutée nette de 3,9% pour l'économie bruxelloise.

Selon la VUB, ces chiffres vont dans le bon sens, comparé à la période pré-pandémie. Au cours de celle-ci, "le PIB bruxellois dans les CCS a diminué de 11,2%, tandis que le PIB général de la région a diminué de 6,1%. L'année suivante, en 2021, les secteurs culturels et créatifs bruxellois ont enregistré une croissance de 10,1%", chiffre l'institution. "Ces données prouvent la grande capacité de redressement de ces entreprises et laissent présager, pour les années à venir, un retour au niveau d'avant-crise."

Cependant, l'étude souligne également la vulnérabilité de certains travailleurs du secteur. "Les travailleurs indépendants et les freelances sont particulièrement vulnérables, avec des revenus mensuels inférieurs à la moyenne."

Selon la VUB, c'est surtout grâce aux mesures de soutien gouvernementales mises en place pendant la période pandémique qu'il a été possible de limiter le nombre de faillites et de maintenir l'emploi. "Nous pouvons nous attendre à ce que les secteurs créatifs et culturels à Bruxelles se rétablissent et atteignent à nouveau un niveau de croissance stable entre 2023 et 2026", déclare Marlen Komorowski, professeure à la VUB et auteure de l'étude.

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