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"On n'a pas le choix d'augmenter les prix": voici pourquoi le chocolat est deux fois plus cher qu'il y a un an

Alors que les œufs en chocolat font déjà leur apparition dans les rayons des supermarchés, un constat, le prix du cacao s'envole. Il a doublé en l'espace d'un an. Cela pourrait avoir des répercussions sur le prix du chocolat, sauf chez certains artisans qui se fournissent différemment.
 

Les pralines de ce magasin sont fabriquées en région liégeoise à partir de chocolat industriel. Ce chocolat, livré en grosses quantités, représente 65 % du produit fini dans l'étalage. En un an, son prix a augmenté de 40 %. "Cette augmentation, on ne peut pas l'assumer seul. On n'a pas le choix d'augmenter le prix, même pour Pâques", indique Christophe Prunier, chocolatier. 

Les raisons de cette augmentation se trouvent en Côte d'Ivoire et au Ghana. Ils produisent à eux deux 60 % du cacao mondial. Les dernières récoltes ont été mauvaises, avec une baisse de 35 % à cause des pluies intenses, de la sécheresse et d'un virus. "Il faut également savoir que la demande du chocolat, c'est un marché au niveau mondial qui est toujours en progression, année après année", explique Mieke Callebaut, conseillère de la Fédération de fabricant de chocolat et pralines. 

Une offre qui diminue, une demande qui augmente, voilà pourquoi le prix du chocolat a presque doublé en un an. Il coûte désormais 6 000 dollars la tonne. En grande surface, les prix ne devraient pas non plus tarder à augmenter. "Le cacao n'est qu'une partie du prix global d'un produit, cela dépend donc de la stratégie d'entreprise", poursuit Mieke Callebaut. Pour une tablette de chocolat avec un emballage simple, le prix du cacao aura plus d'impact. 

Mais cette augmentation ne concerne pas tout le monde. Benoît Nihant se procure les fèves en Amérique du Sud : "On n'achète pas du cacao dont le prix est soumis à la courbe de la bourse, qui n'est donc pas liée à tout ce qu'on entend. On achète chez des petits producteurs, qui fixent eux-mêmes le prix".

Pour ce magasin, l'achat chez de petits producteurs, sans intermédiaire et la vente directement en boutique, permet de ne pas gonfler les prix. 

 

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Commentaires

3 commentaires

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  • Et encore une excuse de plus, la récolte a été mauvaise ! Mais bien sûr il fallait y penser !

  • le cour du chocolat a augmenté mais es ce que le producteur touche plus j'en suis pas sur

    b74df62ed70b4cffa1069821f2b5f60e
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  • Le prix des fèves entre pourtant peu dans le calkcul du prix de revient du chocolat industriel. Celui ci est composé surtout de graisse , de sucre, d'arômes artificiels et d'un petit pourcentage de cacao. Contrairement aux chocolats "artisanaux" où les fèves sont triées, torréfiées et traitées sur place. Les deux produits n'ont rien à voir et pourtant l'un suit les augmentations de l'autre, sans justification.

    roger rabbit
     Répondre