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Un conducteur sur huit ne connaît pas les règles de priorité lorsqu'il quitte un rond-point, ressort-il d'une enquête réalisée par l'institut Vias (précédemment Institut belge pour la Sécurité routière, IBSR) et publiée jeudi. Autres résultats marquants de l'étude: seule une personne sur trois parvient à identifier un rond-point et un automobiliste sur cinq ne cède pas la priorité aux piétons en quittant ce type de dispositif routier.
À Bruxelles, il s'agit même d'un conducteur sur 5 (20%). Un conducteur sur sept (14%) met en outre son clignotant en entrant dans un rond-point, surtout chez les plus de 35 ans. Par ailleurs, 13% des conducteurs croient qu'ils doivent tout le temps serrer leur droite. Enfin, seulement une personne sur trois (35%) parvient à identifier un rond-point.
Les Bruxellois (47%) sont de meilleurs élèves que les Wallons (39%) et surtout que les Flamands (30,4%). Les ronds-points provoquent chaque année 500 accidents avec tués et/ou blessés et de multiples accrochages, ce qui représente 1,2% de l'ensemble des accidents de la route. "Il s'agit d'un des sujets du code de la route pour lequel nous sommes le plus sollicités par les usagers alors que les règles dans les ronds-points sont entrées en vigueur il y a 20 ans, le 1er octobre 1997", commente Benoit Godart, porte-parole de l'institut Vias. L'enquête a été menée par iVox pour l'institut Vias sur un échantillon représentatif de la population de 1.001 Belges.
