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Ils devaient répondre de leurs actes. Ce jeudi, Aya Nakamura et son ex-conjoint Vladimir Boudnikoff étaient attendus au tribunal correctionnel de Bobigny, en Seine-Saint-Denis, pour être jugés pour "violences réciproques sur conjoint avec ITT de moins de huit jours". Mais ni l'un ni l'autre ne s'est présenté devant le juge. Sur demande de leurs avocats respectifs, l'audience a été renvoyée au 26 janvier après-midi devant la 12e chambre correctionnelle, a précisé le parquet de Bobigny.
A 27 ans, Aya Nakamura est la chanteuse francophone la plus écoutée dans le monde. Née à Bamako, l'artiste franco-malienne a grandi à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). Sa carrière a décollé avec son deuxième album "Nakamura" (2018), suivi d'un troisième opus en 2020, "Aya", qui a connu le même succès immédiat.
Producteur de musique, Vladimir Boudnikoff a également réalisé le clip d'un de ses titres phares, "Pookie", qui culmine à quelque 333 millions de vues sur YouTube depuis sa sortie en 2019.
Rappel des faits
Les faits de violences remontent au mois d'août dernier, au domicile du producteur, à Rosny-sous-Bois. Dans la nuit du 6 au 7 août, la police était intervenue à deux reprises au domicile du producteur à Rosny-sous-Bois, sur fond de tensions. Placée en garde à vue, l'interprète aux disques d'or avait affirmé avoir subi des violences de la part de son conjoint. Celui-ci avait été interpellé à son tour.
"Il n'y a pas eu vraiment de coups", a nuancé une source proche du dossier, évoquant "des griffures" pour les deux protagonistes et "le fait qu'il l'a maintenue au sol".
Aya Danioko, de son vrai nom, et le producteur Vladimir Boudnikoff, 34 ans, parents d'une fillette, étaient ressortis libres avec une convocation devant le tribunal.
"Nous avons fait des bêtises ce soir-là", avait écrit le producteur sur Instagram après les faits, assurant que "rien de grave" n'était arrivé. Un message repartagé par la chanteuse.