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A quelques semaines des élections, le monde du football belge a présenté lundi un "nouveau contrat social entre le football, la société et la politique". Ce contrat se base sur cinq propositions au monde politique: encourager les investissements dans les infrastructures, créer un climat propice à la motivation des bénévoles, mettre en place une culture forte en matière de sécurité, freiner le piratage numérique et élaborer des politiques stables pour maintenir la compétitivité du football belge au niveau international.
C'est la première fois que le monde du football belge, à savoir la Pro League, qui représente les clubs professionnels, l'Union belge de football et ses deux ailes linguistiques (ACFF et Voetball Vlaanderen) se réunit pour faire ses propositions au monde politique.
"Nous ne demandons pas d'argent ou une exception", déclare Lorin Parys, le CEO de la Pro League. "Nous demandons du dialogue et de la collaboration. Nous demandons de nous réunir une fois par an avec le politique pour aborder les cinq piliers de notre contrat social".
Le football amateur et de jeunes repose essentiellement sur les bénévoles, qui sont au nombre de 80.000. Le monde du football souhaite un soutien sur les plans administratif et organisationnel de la part des autorités, ainsi que la possibilité d'avoir recours aux flexijobs pour les personnes encadrant le foot amateur et de jeunes.
Parmi les autres propositions, en matière de sécurité, les acteurs du ballon rond plaident pour l'introduction des sanctions administratives communales (SAC) pour les fauteurs de trouble dans les stades.
A terme, le football belge souhaite voir passer le nombre de ses pratiquants de 565.000 à 600.000, dont 85.000 au moins en football féminin. Les clubs pros s'engagent à investir 50 millions d'euros dans le développement du football des jeunes, le handifoot et le football féminin.