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Réforme de la C1: "Nous prendrons en compte les avis de chacun", assure l'UEFA

"Nous ne déciderons rien sans prendre en compte les avis de chacun", a assuré l'UEFA vendredi, à l'issue d'une rencontre à Budapest avec les fédérations européennes sur le projet controversé de nouvelle Ligue des champions, à partir de 2024.

"De nombreuses opinions différentes ont été exprimées et nous les intégrerons dans notre réflexion sur cette question", a promis le patron de l'UEFA Aleksander Ceferin, alors que ce projet, favorable aux plus gros clubs, suscite une levée de boucliers des Ligues nationales, qui craignent de voir leurs compétitions domestiques complètement dévaluées.

Le dirigeant de l'UEFA a aussi répété que le projet en discussion ne comprenait pas l'organisation de matches le week-end (sauf pour la finale), ce qui aurait représenté un casus belli pour les Ligues.

"Le processus de consultation est en cours et nous attendons avec intérêt de connaître directement les opinions des autres parties prenantes, plutôt que de devoir les rassembler à partir des déclarations des médias", a-t-il ajouté.

Présenté par l'UEFA la semaine dernière, ce projet aboutirait à une nouvelle Ligue des champions quasiment fermée et très favorable aux plus grands clubs, avec 24 équipes sur 32 automatiquement reconduites d'une saison sur l'autre et seulement quatre places accessibles via les compétitions domestiques.

Avec quatre poules de huit équipes, il conduirait aussi à une multiplication des matches européens.

Les clubs allemands, dont le Bayern Munich et le Borussia Dortmund, ont affiché unanimement leur opposition. Le président de la Ligue espagnole est aussi vent debout contre cette réforme, évoquant même de possibles recours en justice.

En France, la Ligue et la Fédération veulent faire une "proposition alternative" à l'UEFA d'ici 8 à 10 jours.

Mais le PSG, qui domine la Ligue 1, s'est montré favorable à cette réforme dans la presse. Lyon et Marseille, sans afficher leurs points de vue, se sont abstenus de voter, comme le PSG, lors de l'assemblée exceptionnelle de la Ligue, alors que les autres clubs français s'opposaient massivement à la réforme.

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