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Athlétisme: le "chemin" du Kenya contre le dopage "sera long", affirme Coe

Le "chemin" que le Kenya va devoir parcourir contre le dopage "sera long", a déclaré jeudi le président de la Fédération internationale d'athlétisme, Sebastian Coe, après une série de suspensions pour prises de produits prohibés par des sportifs kényans.

Le Kenya, pays d'Afrique de l'Est, a pris des engagements contre le dopage après avoir échappé l'année dernière à une exclusion par la Fédération internationale d'athlétisme.

Mais plusieurs dizaines de coureurs kényans ont été suspendus après avoir été contrôlés positifs à des produits dopants en 2022.

Le Kenya, réputé pour ses coureurs de fond et de demi-fond, est classé depuis 2016 dans la catégorie A des pays sous surveillance de l'athlétisme mondial et de l'Agence mondiale antidopage (AMA), aux côté de la Biélorussie, de l’Éthiopie, du Maroc ou encore de l'Ukraine.

"Le chemin sera long, il ne faut pas se leurrer, cela ne sera pas réglé du jour au lendemain", a déclaré jeudi Sebastian Coe lors d'une conférence de presse à Nairobi avec le ministre kényan des Sports, Ababu Namwamba.

Les autorités kényanes ont promis de dépenser 25 millions de dollars (24 millions d'euros) sur cinq ans pour financer la lutte contre le dopage avec recrutement d'agents supplémentaires, augmentation du nombre de tests et renforcement des programmes d'éducation et de sensibilisation des sportifs.

"Le Kenya ne ménagera aucun effort dans la lutte contre le dopage", a assuré de son côté le président kényan William Ruto sur Twitter. "Le gouvernement fera un effort supplémentaire pour protéger l'intégrité de l'athlétisme."

Le pays a mis en place en 2016 sa propre agence antidopage et introduit des sanctions pénales, notamment des peines de prison. Mais personne n'a été poursuivi à ce jour.

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