Partager:
A 29 ans, Emma Meesseman a tout connu dans sa carrière et trône au sommet du basket européen et mondial. L'intérieure flandrienne, native de Ypres, peut ajouter dimanche un 5e trophée en Euroligue à son palmarès. Pour quatre à Ann Wauters.
La capitaine des Belgian Cats a été couronnée en 2016, 2018 (où elle fut élue MVP, meilleure joueuse), 2019 et 2021, toujours avec Ekaterinbourg. Son équipe turque de Fenerbahce, qu'elle a rejoint cette saison après son passage dans le club russe, exclu des compétitions européennes depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie, fait figure de grandissime favorite ayant récupéré quelques joueuses d'"Ekat", dont Breanna Stewart et Courtney Vandersloot, deux des meilleures meneuses au monde.
"Notre premier objectif était d'atteindre le Final Four, nous y sommes. Maintenant, j'espère remplir le second", a expliqué Emma Meesseman à la FIBA, fidèle à son habitude d'aborder les choses dans l'ordre sans sauter une étape et "ravie d'avoir un si grand rôle au sein de sa nouvelle formation."
Arrivée mi-novembre deux mois après s'être blessée au mollet en Coupe du monde avec les Belgian Cats en Australie, la Sportive de l'année 2020, affiche une moyenne de 15,8 points, 6,3 rebonds et 3,3 assists par match européen et n'a jamais perdu sur la scène européenne lorsqu'elle a joué avec son club.
"Mais être favori ne signifie pas grand-chose pour moi. Personne n'a de prix en étant juste cité comme favori. J'ai déjà joué assez de Final Four pour savoir que tout peut arriver", ajoute Emma Meesseman surprise en demi-finale avec Ekat en 2017. "Toutes les équipes vont donner leur maximum, nous sommes prêtes pour ça, sportivement, mentalement aussi. Cette demi-finale contre Schio s'annonce comme une magnifique bataille je pense. C'est une bonne équipe et elles ont prouvé qu'elles étaient toujours présentes dans les gros matches."