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Tadej Pogacar a été recruté en 2019 par UAE, et avait été repéré par Mauro Gianetti. Dans une interview accordée au magazine RIDE, le directeur de l’équipe émiratie revient sur sa rencontre avec le Slovène.
« J’ai tout de suite senti qu’il avait quelque chose de spécial. C’était sur notre circuit d’assistance à Milan, juste après sa victoire impressionnante au Tour de l’Avenir, sans aucun soutien d’équipe. C’est là que nous avons signé notre premier contrat. », déclare Gianetti.
Un coureur plein de maturité
Dès la première entrevue, le directeur suisse avait compris qu’il avait quelque chose de spécial. « On voyait tout de suite qu’il avait du charisme. Il était ouvert d’esprit et incroyablement désireux d’apprendre. Il savait exactement ce qu’il voulait. »
Malgré des discussions avec d’autres coureurs, Pogacar était différent. « Nous avons aussi parlé avec des gars comme Brandon McNulty, João Almeida et Marc Hirschi, mais Tadej était beaucoup plus mature. Et beaucoup plus calme aussi. », explique le patron d’UAE.
Il a même trouvé que le Slovène ressemblait étrangement à un célèbre tennisman. « Il me faisait penser à Roger Federer. La première fois que je lui ai parlé, aux Jeux de Sydney, il avait 18 ans. je sentais qu’il avait quelque chose de spécial. J’étais déjà convaincu qu’il deviendrait un jour numéro un mondial. C’était la même chose avec Tadej. »
« Au moins quatre kilos de plus »
Tout n’était pas parfait, loin de là. « À cette époque, il était encore un peu en surpoids, pesant au moins quatre kilos de plus qu’aujourd’hui. Mais sur les longues ascensions, il battait les meilleurs grimpeurs de son âge. », dévoile le directeur suisse.
Mauro Gianetti se doutait que Pogacar était spécial, mais il était loin d’imaginer qu’il allait tout écraser. « Nous avions des attentes, bien sûr, mais je n’aurais jamais imaginé à l’époque que Tadej deviendrait le coureur qu’il est aujourd’hui. Personne ne s’y attendait. »

















