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Nommé ambassadeur des programmes pour l'égalité des chances de l'écurie française Alpine, Zinédine Zidane défend "un projet" visant à "donner une chance à ces gamins qui veulent devenir ingénieurs, mécaniciens" dans le milieu "très fermé" de la Formule 1.
"Si je dois m'engager demain (auprès d'un club ou d'une sélection, ndlr), cela ne m'empêchera pas de continuer à bosser avec l'équipe" Alpine, a-t-il aussi promis devant une poignée de journalistes dont l'AFP, en marge de la présentation de la monoplace 2023 qui sera pilotée par Esteban Ocon et Pierre Gasly.
QUESTION: Pourquoi avoir accepté cette collaboration avec Alpine?
REPONSE: "Ce qui est vraiment intéressant dans ce projet, c'est de donner une chance à ces gamins qui veulent devenir ingénieurs, mécaniciens... S'ils sont passionnés par cela, on leur donne aujourd'hui la possibilité (de le faire, ndlr), car il n'y a pas si longtemps que cela, ça n'était pas possible. C'est un milieu très fermé, et le fait de dire +Je viens de n'importe où, de n'importe quel endroit et je peux accéder à ça+ ça me fait marrer".
Q: Cette nouvelle aventure avec Alpine vient-elle d'une passion pour la F1?
R: "Des sports mécaniques en général mais particulièrement la Formule 1 car cela parle à tout le monde. J'ai commencé par supporter le grand Ayrton Senna et depuis cette époque-là, j'adore la Formule 1. C'est tellement beau de voir une belle voiture, c'est toujours un plaisir de voir une voiture de Formule 1, être proche de celle-ci, ça n'est pas donné à tout le monde. Il y avait vingt pilotes, c'est tout. Les voitures sont impressionnantes".
Q: Vous dites que vous avez du temps en ce moment. Si, dans les semaines ou les mois à venir, vous veniez à prendre la tête d'un club ou d'une sélection, comment allez-vous gérer ce partenariat avec Alpine? Avez vous d'autres projets en tête?
R: "Si je dois m'engager demain, cela ne m'empêchera pas de continuer à bosser avec l'équipe -peut-être un peu moins parce que je serai pris par le quotidien mais c'est aussi mon envie, celle de reprendre, d'avoir un projet. Aujourd'hui j'ai du temps, mais je ne sais pas jusqu'à quand. Je peux avoir du temps maintenant et ensuite, tout peut aller très vite. Dans tous les cas, l'un n'empêche pas l'autre. (...) Je fais des choses aujourd'hui et c'est ce qui m'amuse. J'ai envie d'être occupé. Il y a le boulot, mais il y a aussi ce que je n'ai pas fait jusqu'à maintenant, quand j'étais très occupé. C'est le côté personnel, ma famille. J'ai envie d'aller voir ma maman, je le fais. Aujourd'hui, j'ai cette liberté-là aussi, je profite de chaque moment. Pour moi, chaque jour compte (...) et aujourd'hui je suis content d'être au côté de cette écurie".
Propos recueillis par Hélène DAUSCHY