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Rafael Nadal aura grimacé, souffert et transandé ses limites pour remporter son 14e titre à Roland Garros. L'Espagnol souffre du syndrome de Müller-Weiss et doit composer avec un pied très douloureux.
"Le moment le plus difficile a été après le deuxième match contre Moutet. Je suis arrivé à l'hôtel je ne pouvais pratiquement plus marcher pour vous dire la vérité. J’avais le médecin avec moi ici, on a vécu beaucoup de choses ensemble. Je crois qu’aucun joueur n’a donné autant de travail au médecin de la fédération espagnole qui est avec moi. J’ai joué avec le pied endormi, il a fallu bloquer les nerfs pour que le pied soit insensible", a expliqué Rafael Nadal, sur le traitement reçu lors du tournoi parisien. "C’est comme ça que j’ai pu jouer, c’est pour ça que je dis que je ne peux pas continuer de cette manière. Il faut trouver une autre solution."
Interrogé par le journal l'Equipe, Olivier Rouillon, le médecin du club de rugby du Racing 92, assure que le traitement qu'a reçu le champion espagnol n'est pas contraire aux lois anti-dopage, "car elle est purement locale, il n'y a pas de diffusion dans le système sanguin".
Si ces infiltrations de produit anesthésique lui ont permis de remporter un 22e titre du Grand Chelem, Nadal a déjà annoncé qu'il n'utiliserait plus cette technique. Il va désormais suivre un autre traitement par radiofréquence, qui devra avoir le même résultat que les injections. Si le résultat n'est pas probant, il se résoudra à passer une nouvelle opération.
Le champion a d'ores et déjà annoncé son intention de disputer Wimbledon (27 juin-10 juillet) cette saison, à condition que son corps le lui permette.