En France, moins de 100 jours après sa nomination, le gouvernement de François Bayrou est dans la tempête. Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau menace de démissionner. Sa requête : que le gouvernement le suive sur ses projets de lutte contre le narcotrafic et les relations entre la France et l'Algérie. Une manière de forcer la main du Premier ministre… qui n'a pas vraiment apprécié.
Après une année 2024 marquée par une instabilité politique record, la France s’apprête à vivre une nouvelle année où les incertitudes dominent. Entre trêve de fin d’année et menaces de crise institutionnelle, le pays reste suspendu à un équilibre fragile.
La composition du nouveau gouvernement français a été annoncée lundi soir. Le centriste François Bayrou a réussi à réunir plusieurs personnalités de poids. Analyse du casting.
Emmanuel Macron devait nommer jeudi le nouveau chef du gouvernement, son nom sera finalement dévoilé aujourd'hui sur fond de crise de confiance entre le président et les Français. Au-delà des noms qui circulent, une chose est sûre, quel qu'il soit, le nouveau Premier ministre aura du pain sur la planche.
Le gouvernement de Michel Barnier est tombé: les députés de la gauche et du Rassemblement national ont conjointement adopté ce mercredi une motion de censure à l'Assemblée, la deuxième seulement de l'histoire de la Ve République, ouvrant une période de fortes incertitudes politiques et financières.
Ce mercredi, l'Assemblée nationale a entamé des débats décisifs sur deux motions de censure qui pourraient renverser le gouvernement de Michel Barnier, une première depuis 1962. Si elles sont adoptées, le pays s'engagera dans une période d'incertitude politique et budgétaire majeure.
En France, le Premier ministre a engagé lundi après-midi la responsabilité de son gouvernement sur le projet de financement de la Sécurité sociale. Un saut dans l'inconnu car la gauche et le Rassemblement national ont aussitôt déposé des motions de censure qui seront votées mercredi ou jeudi.