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L'Administration générale des douanes et accises cherche à accélérer la détection de cocaïne et a lancé une consultation de marché pour trouver des solutions innovantes à cette problématique, fait-elle savoir lundi. Les solutions prometteuses seront ensuite testées par le biais d'expérimentations.
En 2022, la douane belge a saisi plus de 110 tonnes de cocaïne dans le port d'Anvers. Malgré ces résultats impressionnants, les autorités sont convaincues qu'il ne s'agit que d'une fraction de la cocaïne qui passe réellement par le port.
Or, contrôler physiquement tous les biens entrants n'est pas une option réaliste, étant donné les ressources considérables nécessaires et le conflit avec la mission de la douane visant à faciliter le commerce légitime. Cependant, il est possible d'améliorer le processus de contrôle et d'adopter de nouvelles technologies, selon les pouvoirs publics.
Lorsqu'un navire transportant des conteneurs entre dans le port d'Anvers, les conteneurs sont transportés du navire jusqu'au quai avant d'être contrôlés pour la présence de drogue. Ce processus prend en moyenne deux à trois minutes.
La douane souhaiterait accélérer le contrôle en examinant les conteneurs durant leur déchargement et pendant qu'ils sont encore en l'air, ceci en moins de trois minutes. Idéalement, la méthode de détection serait si rapide et efficace que 100 % des conteneurs entrant dans le port d'Anvers pourraient être testés.
À cette fin, la douane collabore avec Nido, le laboratoire d'innovation pour le gouvernement. Une consultation de marché a été lancée à laquelle les entreprises peuvent répondre avec leur proposition de solution jusqu'au 30 septembre.