Accueil Actu Belgique Faits divers

La Cour constitutionnelle du Guatemala garantit le second tour du scrutin présidentiel

La Cour constitutionnelle du Guatemala a déclaré samedi que le second tour de la présidentielle du 20 août était garanti, en rejetant un recours du Tribunal suprême électoral (TSE) qui craignait des "menaces" contre le scrutin, selon la Cour.

La plus haute juridiction du pays a rejeté la demande du TSE, considérant que le second tour était déjà assuré depuis une résolution du 13 juillet dans laquelle il déclarait que le scrutin "ne peut être affecté" par les actions d'aucune institution.

Le recours, déposé vendredi devant la Cour constitutionnelle, visait à ordonner au ministère public, mais aussi à la police, l'armée, la Cour suprême et à d'autres institutions du pays de garantir le second tour de la présidentielle du 20 août qui verra s'affronter les sociaux-démocrates Sandra Torres et Bernardo Arévalo.

Le TSE a demandé vendredi à la Cour constitutionnelle d'accorder des garanties pour ces élections après deux perquisitions effectuées à son siège par le bureau du procureur général à la suite du refus de l'organisme de suspendre l'un des deux partis en lice sur ordre d'un juge.

Les démarches du bureau du procureur, qui comprennent un mandat d'arrêt contre un responsable du TSE pour obstruction à la justice malgré son immunité, ont été considérées par les autorités électorales comme une "menace" pour l'exercice de leurs fonctions qui met en péril le scrutin.

La semaine dernière, le juge Fredy Orellana, à la demande du procureur Rafael Curruchiche, tous deux sanctionnés pour "corruption" par les États-Unis, a ordonné la disqualification du parti Semilla d'Arévalo pour des irrégularités présumées lors de sa formation en 2017. La Cour constitutionnelle a suspendu le lendemain cette décision.

Le siège du parti Semilla a également été perquisitionné vendredi.

À lire aussi

Sélectionné pour vous