Accueil Actu Belgique Faits divers

Stupeur dans une école maternelle de Mons: des enfants jouaient avec de la mort-aux-rats 

L'école Notre-Dame de Messines a fait face à une situation de crise mercredi. Des enseignants ont surpris des enfants avec un paquet de mort-aux-rats ouvert en main.   

De la mort-aux-rats en guise de "dix heures", une situation peu souhaitable, mais qui est arrivée à des enfants d'un établissement scolaire de Mons, l'école Notre-Dame de Messines. Des paquets placés pour éloigner les rongeurs par des professionnels, mais l'un d'eux était ouvert. Un moment d'angoisse pour les parents, rapporté par nos confrères de Sudinfo.

Mercredi, lors d’un moment récréatif, plusieurs classes de deuxième et de troisième maternelle se sont retrouvés avec de la mort-aux-rats entre les mains. Des petits sachets avaient, en effet, été placés la semaine dernière par une société agréée. L’équipe pédagogique a immédiatement réagi. "Les enseignantes ont vu les enfants manipuler une petite boîte bleue et sont intervenues tout de suite. Quand elles sont arrivées au bureau, j'ai réagi tout de suite parce que j'ai vu l'ampleur du produit", indique Aude Dramaix, la directrice maternelle de l’établissement, à notre micro.

Lavage des mains de tous les enfants dans la cour de récréation

Selon la directrice, aucun enfant n’aurait ingéré de la mort-aux-rats. Il s’agirait uniquement de manipulation. L’équipe enseignante est formée pour réagir face à ce genre de situation. "On a averti les parents dont les enfants étaient directement concernés par la manipulation. On a procédé au lavage des mains de tous les enfants qui se trouvaient dans la cour de récréation, même s'ils n'avaient pas manipulé, pour éviter le risque au maximum. On est entré en contact avec le centre anti-poison et la firme qui a posé les pièges", explique la directrice.

Tous les boîtiers ont été immédiatement enlevés. Les boîtes ne se trouvaient pas dans le cours de récréation et n’étaient donc normalement pas accessibles. Une analyse est actuellement en cours pour savoir comment elles ont pu se retrouver entre les mains des enfants. 

Contenus sponsorisés

À la une

Les plus lus

Le fils d’Isabelle, 12 ans, abusé sexuellement par un employé dans une école de Charleroi : la famille est prise en charge dans un centre spécialisé

À Charleroi, le Centre de Prise en charge des Violences Sexuelles (CPVS) interpellent et inquiètent. Plus d’un patient sur deux qui y est accueilli est mineur. Une proportion bien plus élevée que la moyenne nationale. Pour l’instant, difficile d’obtenir des réponses claires : les spécialistes eux-mêmes peinent à interpréter ces données. Dans ce contexte préoccupant, nous avons rencontré une maman dont le fils a été victime d’abus sexuels. Elle a accepté de nous confier son récit, un témoignage douloureux. La famille a été prise en charge dans le centre.