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Condamné en première instance à 12 ans de prison et à une mise à disposition du tribunal de l'application des peines pour une durée de dix ans pour des viols commis sur ses filles mineures, un Mouscronnois a fait appel de la décision. Devant la troisième chambre correctionnelle de la cour d'appel, son avocate a plaidé une peine de cinq ans, assortie d'un sursis probatoire, mardi matin.
Selon le ministère public, qui n'est pas en appel, les viols étaient quasi quotidiens au sein de cette famille, sous les yeux de la mère de famille. Celle-ci a été condamnée en première instance à cinq ans de prison avec sursis pour non-assistance à personne en danger et attentats à la pudeur.
Le père de famille conteste les faits commis sur l'une de ses filles, et la longueur de la période infractionnelle concernant l'autre.
Les faits ont été commis dans la maison familiale de Mouscron, mais aussi dans un camping à Bouillon.
Le ministère public n'a pas suivi l'appel du prévenu. L'avocat général a donc requis le maintien de la peine prononcée contre le père incestueux.
L'arrêt sera prononcé le 28 juin.